Céréales Les céréales clôturent dans le vert, après un repli soudain
L’espoir suscité par les négociations russo-ukrainiennes à Istanbul avait immédiatement fait refluer les cours des matières premières agricoles, mais la volatilité restait de mise dans un contexte encore très incertain. Les céréales ont clôturé en hausse sur Euronext mercredi 30 mars 2022.
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« C’est parti comme une balle » : Damien Vercambre, courtier au cabinet Inter-Courtage, a vu, en l’espace de quelques heures les cours du blé et du maïs chuter de plus de 20 euros et celui du colza de 73 euros en séance mardi 29 mars 2022 sur Euronext. Après trois heures de négociations à Istanbul, le chef de la délégation russe avait en effet fait état mardi de « discussions substantielles ».
Une détente de courte durée
Mais dès mercredi matin, après des réactions occidentales prudentes, voire sceptiques, le Kremlin douchait les espoirs d’avancées rapides, jugeant que ces pourparlers n’avaient permis « aucune percée ». « Soufflant le chaud et le froid, l’évolution des cours reste difficile à prévoir à court terme », souligne Agritel.
Ainsi, mercredi 30 mars 2022, sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 362,50 € (+5,00 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de mai et à 327,50 € (+4,25 €) sur celle de septembre. De son côté, le maïs a terminé à 318 €/t (+4,25 €) sur l’échéance de juin et à 310 € (+3,25 €) sur l’échéance d’août.
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Le maïs ouvre en baisse
Vers 10h45 ce jeudi 31 mars sur Euronext, les cours du blé gagnaient 75 centimes d’euros à 363,25 €/t sur l’échéance de mai et 25 centimes d’euros à 327,75 €/t sur l’échéance de septembre. Les cours du maïs perdaient 3 euros à 315 €/t sur l’échéance de juin.
L’Ukraine, qui commence ses semis de printemps dans les zones épargnées par les combats pourrait enregistrer une baisse de ses récoltes de 25 % à 30 %, voire jusqu’à 40 % selon les sources.
Le maïs tendait à se stabiliser mercredi sur le marché européen, notamment « parce qu’il est tellement cher que les opérateurs cherchent des alternatives, comme le maïs brésilien qui arrive sur le marché » avec la nouvelle récolte, indique Gautier Le Molgat.
« À Chicago, le maïs a progressé hier de 12 c, le soja de 21 c et le blé de 13 c », indique Sitagri.
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